L'exposition présente une collection de photographies prises depuis 2015 par Bouhamidi lors de ses voyages à vélo dans de nombreux pays européens comme l'Autriche, la France, l'Espagne, l'Italie et le Portugal, en plus de son pays le Maroc.

À travers cet espace créatif, le photographe focalise son objectif sur les lieux, les époques et les personnes, de manière à leur attribuer un sens et une finalité profonds.

Dans une déclaration à la MAP, M. Bouhamidi a indiqué que le vélo représentait pour lui un "merveilleux moyen de voyage" l’amenant à découvrir un nouveau monde semé de défis, ajoutant que ses photographies prises tout au long de ses périples traduisent des humeurs et des situations humaines et sociales tirées de son vécu.

La photographie "n’est un art que lorsqu’elle traite un sujet", a-t-il souligné, estimant que la photo est pour les professionnels "un moyen essentiel d’expression".

M. Bouhamidi a, dans ce sens, expliqué que "l'étonnant et le passionnant existe partout, il suffit simplement de s'entraîner à stimuler la faculté d'observation pour faire de chaque vue un moment à saisir et à sonder".

Né à Azrou en 1946 et installé à Vienne, Abdallah Bouhamidi, qui est psychologue, a commencé à pratiquer la photographie en 1972, avant d’organiser plusieurs expositions dans divers pays.

Le programme de la 5è édition du Festival "Florilège culturel", qui se poursuit jusqu'au 25 décembre, est marqué par des conférences et des tables rondes, tenues en présence d'intellectuels, d’experts et de spécialistes afin d’explorer les synergies entre les valeurs morales traditionnelles et les avancées technologiques.

Organisée en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication -département de la Culture-, cette manifestation culturelle aborde des sujets cruciaux tels que la promotion du bien-être des citoyens, les comportements éthiques, les politiques de protection de l’environnement, les programmes de lutte contre la pauvreté et les initiatives innovantes de la participation citoyenne. L’objectif étant de souligner l’importance de ces valeurs dans la construction d’une cité idéale, même à l’ère de la ville intelligente.