S’exprimant à cette occasion, la présidente de l’association jeunesse verte du Cameroun Marie Tamoifo Nkom a évoqué l’adéquation formation/ enseignement, s’interrogeant à ce sujet sur le parcours professionnel des jeunes africains au regard des défis environnementaux qui se posent, non seulement pour la planète mais aussi pour les jeunes.

Marie Tamoifo Nkom a de même partagé avec l’assistance son expérience professionnelle, indiquant qu’elle a eu un cursus scolaire classique jusqu'à l’obtention d’une licence avant de se lancer dans un parcours associatif qui a duré 20 ans et qui lui a permis d’encadrer des jeunes entrepreneurs et acteurs de développement local.

Nous avons besoin aujourd’hui de réformer les systèmes éducatifs pour qu’ils deviennent compétitifs sur des questions notamment environnementales, a-t-elle dit, soulignant le rôle de la volonté politique dans la dynamisations de ces pratiques.

Pour sa part, Laurent Beduneau-Wang, enseignant à l’Africa Business Schoohl (UM6P/Maroc) a fait savoir que les métiers verts en Afrique et au Maroc sont stratégiques pour s’adapter au jeu des changements climatiques.

L’un des enjeux de l’école, explique t-il, est de mixer les compétences techniques et technologiques avec toute les dimensions managériales et organisationnelles nécessaires pour que cette mise en place se fasse de la manière la plus appropriée, efficace et durable.

D’autres intervenants ont passé en revue les stratégies mises en place en vue de faire profiter des bacheliers et les cadres de formations innovantes dans le domaine des métiers verts de demain.

Le Forum Africa 21 est organisé par News Com Africa Holding, en partenariat avec le ministère de l'Equipement et de l'Eau, sous le thème "La vision de SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique résiliente et souveraine en matière de sécurité hydrique, énergétique et alimentaire".

La première édition du Forum Africa 21 est un nouveau rendez-vous annuel qui met l'Afrique à l'honneur et se projette sur les nouveaux enjeux et défis du continent africain, et se veut une plateforme de référence pour les thématiques liées à la résilience, et à la sécurité alimentaire sur tous ses aspects.

Le forum, qui se poursuit jusqu'au 22 février, s'articule autour de 4 panels portant sur "L'innovation technologique dans la lutte contre le stress hydrique: un vecteur de développement", "les métiers verts de demain, quelle place dans l'enseignement et la formation professionnelle?", "quel modèle africain de transition énergétique à l'heure de la décarbonation ?", et "climat des affaires en Afrique: pour un cadre propice au développement des TPE-PME".