''Le propriétaire du site Web a diffusé un enregistrement sonore attribué à l'un des anciens détenus de la prison locale de Ras El Ma dans lequel il prétend avoir été violé par des fonctionnaires à cet même établissement. Une affaire classée à défaut de preuves, et ce, à l'issue d'une enquête administrative et financière effectuée en 2019'', indique l'administration de la prison civile de Ras El MA dans une mise au point parvenue à la MAP.

Elle note qu'''il s'est avéré que toutes ses allégations sont infondées et que le motif derrière leur diffusion est tout simplement une tentative de diffamation envers les fonctionnaires de l'établissement face à l'opinion publique'', ajoutant que ''dans une tentative de faire le buzz à l'appui desdites allégations, le propriétaire du site Web a affirmé que l'auteur de l'enregistrement sonore est un détenu dans une affaire de radicalisation et de terrorisme, sachant que ce dernier n'est en fait qu'un prisonnier de droit commun, n'ayant aucun lien avec cette catégorie de détenus''.

S'agissant des allégations du propriétaire du support électronique selon lesquelles l'administration de la prison locale Ras El Ma a procédé au mépris de la loi à l'encellulement disciplinaire du détenu K.H, la mise au point fait savoir que ''le détenu en question purgeait sa peine dans une cellule collective, s'étant engagé à se conformer à la réglementation en vigueur dans l'établissement avant d'agir autrement en semant le désordre et en incitant les détenus, ce qui a nécessité son placement en cellule disciplinaire''.

Concernant les allégations du propriétaire du site électronique selon lesquelles le panier-repas apporté par les familles n'est remis aux détenus que le jour d'après, l'administration de la prison locale de Ras El Ma assure qu'''elles sont infondées puisque ce panier-repas autorisé à titre exceptionnel est remis immédiatement aux détenus après bien sûr l'opération d'inspection nécessaire''.

''Cela étant précisé, il s'avère donc que l'intention réelle du propriétaire du site électronique est de salir l'image de l'administration pénitentiaire et aussi nuire à la réputation des fonctionnaires à travers la diffusion de mensonges et de faits erronés'', relève la même source, avant de conclure en indiquant que la délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion a décidé de ''déposer une plainte auprès des autorités judiciaires compétentes, étant soucieuse de l'image du secteur et de tout ce qui peut nuire à l'honneur de ses fonctionnaires''.