M. Idali, également, directeur du pôle des études doctorales à l'Université Sultan Moulay Slimane (USMS) de Béni Mellal a fait savoir que cette importante reconnaissance vient renforcer la convergence des positions en faveur des droits inaliénables du Maroc quant à son Sahara, à travers la proclamation des États-Unis qui a reconnu la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, celles de l'Espagne et de l'Allemagne, outre l'ouverture de plusieurs consulats par de nombreux pays à Laâyoune et à Dakhla.

Nul doute que cette reconnaissance se traduira positivement sur tous les plans, compte tenu du poids politique et économique d'Israël dans la région du Moyen-Orient, a-t-il enchainé.

Par ailleurs, l'impact de cette reconnaissance ne se limitera pas à Rabat et à Tel-Aviv, mais constituera une occasion pour rapprocher les visions et pour résoudre la cause palestinienne, qui constitue une cause stratégique et fondamentale pour notre pays, en raison du rôle du Maroc dans ce dossier et de la crédibilité et de la légitimité dont il jouit, en tant qu'État de confiance, auprès de toutes les parties.

La reconnaissance de la marocanité du Sahara par Israël est le fruit d'une feuille de route Royale, d'une profondeur pragmatique et intelligente à tous égards, économique, social et géostratégique, a dit l'expert, rappelant qu'il s'agit d'une reconnaissance qui fera tomber les masques des positions ambigües, dont la marge de manœuvre se rétrécit et s'amenuise.

Cette reconnaissance témoigne cependant du grand poids du Royaume sur l'échiquier international, du leadership de la diplomatie Royale, de la justesse de la position marocaine, du sérieux du Plan d'autonomie en tant que solution crédible, ainsi que de la nécessité d'ouvrir des canaux de dialogue avec toutes les parties et de renforcer la position du Maroc dans la défense de ses droits historiques et ceux du peuple palestinien.