Dans son prêche, l’imam a souligné de prime abord que la commémoration cette semaine de la Journée internationale de la femme offre l’occasion pour faire le bilan des acquis engrangés par la femme marocaine pour jouir pleinement de ses droits et réaliser, aux côtés de l’homme et sans aucune distinction, son épanouissement social, en particulier le droit à l’enseignement.

    Il a relevé que les efforts louables consentis par la femme dans ce domaine lui ont permis d’occuper d’importantes responsabilités et de hautes charges à tous les niveaux, que ce soit dans le secteur privé ou public, en reconnaissance à ses mérites et ses compétences.

    L’accès de la femme à ces niveaux supérieurs de responsabilité, a expliqué l’imam, est à mettre à l’actif de la confiance placée par SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, en la femme marocaine, laquelle s’est vue ainsi confier les fonctions de ministre, d’ambassadeur et de haute personnalité chargée de la gestion des services publics, ce qui a suscité l’admiration de tous, aussi bien au Maroc qu’à étranger, pour cette formidable contribution féminine au progrès et à la renaissance du Maroc.

    L’imam a fait savoir que l’évolution positive de la condition de la femme a été faite dans la normalité grâce à l’héritage culturel des Marocains, qui sont restés attachés aux valeurs de leur religion tolérante et leur civilisation ancestrale, et rejettent les idées obscurantistes rétrogrades qui sous-estiment la femme et lui accordent une place inférieure dans la société.

   L’histoire du Maroc, a-t-il rappelé, regorge d’exemples de femmes érudites et savantes, accomplissant les bonnes oeuvres, commerçantes, combattantes et militantes, ce qui démontre que la femme marocaine n’a pas attendu le 21ème siècle pour bénéficier de ses droits, ajoutant que c’est l’islam qui a honoré la femme et lui a accordé la place qu’elle mérite dans la société, à égalité avec l’homme dans la jouissance des droits et l’exercice des devoirs, conformément à la parole de Dieu : "Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir"  et "Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable".

    L’imam a insisté sur le fait que la femme occupe une place centrale dans tout foyer et constitue ainsi le pilier de la famille, laquelle constitue à son tour le pivot de toute société. Si le Marocain peut s’enorgueillir de ses valeurs, de principes et de sa forte personnalité, a-t-il poursuivi, tout le grand mérite revient à sa mère, à son épouse et aux autres femmes de son entourage.

    Le Maroc, a-t-il fait savoir, vit, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, des réformes dans tous les domaines, dont le Code de la moudawana qui est le fruit d’une large entreprise de l’ijtihad, vouée à l’intérêt supérieur de la Nation et au bien-être des croyants tout en restant strictement attachée aux préceptes de l’islam.

    L’imam a attiré l’attention sur le fait que l’islam n’est nullement responsable des violations des droits de la femme commises dans certaines contrées de l’islam. Au contraire, a-t-il expliqué, ces régressions résultent d’une méconnaissance des valeurs et principes de cette religion ou d’un attachement aveugle à certaines pratiques et traditions très ancrées dans l’histoire et qui donnent plus d’importance et plus de poids dans la société à l’homme.

    Il a également fait remarquer que la relation entre l’homme et la femme au sein de la famille doit être basée sur la compréhension, l’entente et la cordialité, mettant l’accent sur le rôle de l’éducation aussi bien au sein de la famille qu’à l’école pour inculquer aux enfants les valeurs de sacrifie, de don, de patience et d’altruisme au sein du couple.

   A la fin de son prêche, l’imam a imploré le Tout-Puissant de préserver et d’accorder soutien et assistance à SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, protecteur de la Nation et de la religion, et de combler le Souverain en les personnes de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de l’illustre famille royale.

   L’imam a également élevé les prières au Très-Haut pour entourer de Sa sainte miséricorde feu SM Hassan II et feu SM Mohammed V et de les accueillir dans Son vaste paradis parmi les prophètes, les saints et les vertueux.