Ainsi, M. Baraka s'est entretenu avec le ministre chinois des Ressources hydrauliques, LI Guoying, sur les perspectives de coopération dans le domaine de la gouvernance de l'eau entre les deux pays.

Le ministre marocain a présenté plusieurs axes potentiels pour le développement du partenariat bilatéral dans le secteur de l'eau, tels que le transfert d'eau entre les barrages excédentaires et déficitaires et la préservation des nappes souterraines.

Afin de garantir une meilleure répartition spatiale de ses ressources hydriques, le Maroc a mis en place un premier pipeline dédié au transfert d'eau sur 67 km et vise à l'étendre à 350 km, a relevé le ministre, notant que le Maroc s'intéresse à l'expérience de la Chine dans ce domaine.

M. Baraka s'est également attardé sur le dessalement de l'eau de mer et la réutilisation des eaux usées, notant que le Maroc a lancé une dizaine de grandes stations de dessalement, dont la plus importante sera celle de Nador avec une capacité de 250 millions de m3.

Le ministre a également mentionné le projet de l'hydrogène vert que le Maroc s'apprête à lancer et qui pourrait devenir un autre axe important du partenariat stratégique entre le Royaume et la Chine.

De son côté, LI Guoying a fait savoir que les ressources hydriques en Chine font face à des défis similaires à ceux du Maroc, tels que la sécheresse et les inondations.

A l’instar du Maroc, la conservation des ressources en eau et la répartition spatiale des ressources hydriques sont parmi les priorités de la gouvernance de l'eau en Chine, a-t-il ajouté, notant que la politique chinoise met l'accent sur l'économie d'eau et sur l'augmentation des ressources en eau.

M. Baraka a également eu des entretiens avec le ministre sénégalais de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, qui a mis en exergue une "parfaite convergence de vues" entre les deux pays sur la question de l'eau.

Il a rappelé que les deux pays ont signé en janvier 2023 un mémorandum d'entente visant à sceller un partenariat dans ce domaine, assurant que ce partenariat "sera mis en œuvre rapidement" à travers un plan d'action qui sera bientôt établi entre les deux parties.

M. Baraka a, quant à lui, indiqué que l'entretien a été l'occasion d’évoquer la volonté des deux pays de coopérer et d'agir ensemble dans des domaines tels que le transfert d’eau, le dessalement de l'eau de mer et la réutilisation des eaux usées.

"Le projet Royal de transfert d'eau a été réalisé en seulement 10 mois", a-t-il souligné, affirmant que le Maroc est prêt à partager son expérience dans ce domaine.

M. Baraka s’est également entretenu avec le ministre égyptien de l'Eau et de l'Assainissement, Hani Souilem, qui a souligné que les deux pays sont confrontés à des problématiques similaires liées aux ressources en eau, y compris le stress hydrique.

Les échanges entre les deux parties ont porté sur les perspectives de coopération, notamment en ce qui concerne les moyens alternatifs d'irrigation, tels que le dessalement et la réutilisation des eaux usées, a dit M. Souilem à l’issue de cette rencontre.

M. Baraka a également eu des entretiens avec le ministre finlandais du Commerce extérieur et du Développement, Ville Tavio, qui a indiqué à la presse que les discussions ont porté sur le renforcement de l'expertise finlandaise-marocaine en matière de gestion des ressources hydriques.

De même, M. Baraka a eu des entretiens avec Katalin Bihari, Secrétaire d'État adjointe au ministère des Affaires étrangères et du Commerce de la Hongrie.

Cette rencontre a permis d'échanger des points de vue sur la coopération entre le Maroc et la Hongrie dans le cadre de projets internationaux liés à l'eau, a indiqué Mme Bihari à l'issue de cette réunion, exprimant son souhait de voir les entreprises hongroises s’intéresser à des projets dans le domaine de l'eau au Maroc dans un avenir proche.

Ces rencontres bilatérales ont été marquées notamment par la présence de l'ambassadeur du Maroc en Indonésie, Ouadia Benabdellah.