''En effet, la coopération Sud-Sud que nous appelons de nos vœux, n’est pas un slogan destiné à la consommation médiatique. Nous tenons plutôt à lui donner corps à travers des projets concrets, qui sont bénéfiques pour nos peuples, et qui ouvrent la voie à la mise en place de partenariats prometteurs englobant toutes les parties concernées, que ce soit dans le secteur public ou privé, et couvrant les différents domaines de développement, sociaux et environnementaux'', a souligné le Souverain, dans un message adressé aux participants au 1er Congrès africain sur l’entretien, la sauvegarde du patrimoine routier et l’innovation technique, dont les travaux se sont ouverts, mercredi à Marrakech.
Dans ce message, dont lecture a été donnée par le Conseiller du Souverain, M. Abdellatif Menouni, SM le Roi a fait savoir que la coopération internationale et les échanges d’informations et d’expériences revêtent une importance capitale dans tous les domaines, ajoutant que, de ce fait, l’ouverture et la coopération entre les pays africains et avec les pays du Nord dans le domaine des infrastructures sont de nature à aider au développement et à la modernisation de ce secteur et à garantir la sauvegarde et l’entretien de ses composantes.
''Voilà pourquoi les pays africains devraient souscrire à toutes les initiatives visant à renforcer cette coopération et contribuant de la sorte à améliorer l’état des réseaux routiers dans nos pays, à en développer les systèmes de financement et à favoriser au sein des instances professionnelles nationales, régionales et internationales concernées une réflexion collective régulière autour de la politique routière et des techniques d’entretien y afférentes'', a affirmé SM le Roi.
Le continent africain a connu, au cours de la dernière décennie, un essor remarquable en matière d’équipements de base qu'il doit principalement à ses atouts humains et naturels qui sont complémentaires les uns des autres, a relevé le Souverain, affirmant que si l'Afrique est désormais désignée comme le continent des opportunités, c'est bien en raison des grandes possibilités qu'elle offre en matière d'investissement.
Toutefois, a tenu à souligner le Souverain, le défi qui reste posé pour l'essor de l'Afrique, c'est la poursuite du développement de nouveaux réseaux routiers, sans perdre de vue l'entretien du réseau routier existant.
Les rythmes de croissance enregistrés ces dernières années en Afrique accentuent la nécessité d’améliorer la qualité des prestations du réseau routier, afin d’accompagner les besoins de mobilité de plus d’un milliard d’habitants en Afrique, dont la population devrait doubler d’ici 2050, a encore noté SM le Roi.