Cette décision intervient après la “position inébranlable” des Etats-Unis, et le soutien de l'Espagne, de l'Allemagne, des Pays-Bas... à la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, ainsi que l'ouverture d’une trentaine de consulats généraux dans les perles du Sahara marocain, Dakhla et Laâyoune, par des pays frères africains, arabes, latino-américains et caribéens, a remarqué l’universitaire dans une déclaration à la MAP.
À cet égard, M. Lahrichi a fait observer que, dans sa lettre adressée à SM le Roi, le premier ministre israélien a affirmé qu’Israël examine positivement "l'ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla", et ce dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’Etat.
À la lumière de toutes ces avancées diplomatiques majeures, a poursuivi le doyen de l’ISPJS, le Royaume est aussi un "acteur crédible de la communauté internationale, qui renforce sa position de leader dans son environnement régional et continental pour asseoir une paix et une stabilité durables dans toute la région”.
Le Maroc, comme tout Etat jaloux de sa souveraineté dans l’arène internationale, a dit M. Lahrichi, “veille à préserver ses intérêts et à reconnaître ses amis et ses ennemis, sans jamais abandonner ni ses principes ni ses territoires”.
Dans cette optique, l’universitaire a rappelé le discours royal à l’occasion du 69e anniversaire de la révolution du Roi et du peuple, qui a porté un message immaculé pour mettre un terme aux tergiversations de certains pays, en soulignant sans ambages que le dossier du Sahara est “le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international”.
Et M. Lahrichi de conclure que suite à ces importants développements et des avancées que connait la question nationale, le Maroc, Roi et peuple, “sont dans l’attente de la clarification de la position ambigüe de certains de ses partenaires traditionnels”.